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Technologie Software Hardware

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Technologie

Le mot technologie désigne l'étude des outils et des techniques. Ce terme se réfère à tout ce qui peut être dit à plusieurs périodes historiques particulières, concernant l'état de l'art dans tous les domaines des savoir-faire pratiques et d'utilisation des outils.

Il inclut donc l'art, l'artisanat, les métiers, les sciences appliquées et éventuellement les connaissances. Par extension il peut aussi se référer aux systèmes ou méthodes d'organisation qui permettent une telle technologie, ainsi que tous les domaines d'études et les produits qui en résultent.
L étymologie du mot technologie renvoie toujours au sens moderne, il vient du grec technología (τεχνολογία) téchnē (τέχνη), art, compétence, ou artisanat et -logía (-λογία), l étude de quelque chose, ou d une branche de connaissance d une discipline1. Le Petit Robert indique que le mot est emprunté en 1656 au grec tardif tekhnologia « traité ou dissertation sur un art, exposé des règles d un art », de tekhnê et logos. La notion a ensuite été utilisée en 1772 par un physicien allemand Johann Beckmann. Le terme peut soit être appliqué généralement, soit dans des domaines spécifiques, par exemple : technologie de construction, technologie médicale, ou la technologie de l état de l art.

C'est semble-t-il un professeur de Harvard, Jacob Bigelow, qui aurait pour la première fois systématisé l usage du mot technology en anglais dans son ouvrage Elements of technology (1829)2. Botaniste et professeur à la chaire Rumford de Harvard consacrée à l application de la science aux arts utiles (useful arts), Bigelow est reconnu par certains historiens américains comme l initiateur de la technocratie[réf. nécessaire]: appelant à une véritable fusion entre les arts et la science, il réfute les savoirs fondamentaux qui ne s’articulent pas avec une pratique concrète et parallèlement les techniques (les arts dans les mots de l époque) qui s’inscrivent dans une tradition sans le recours systématique au savoir scientifique. En appelant à une sectorialisation accrue des savoirs scientifiques et une répartition scientifique des tâches dans le domaine du travail, il va fournir à la société capitaliste américaine bientôt en expansion un véritable modèle d’éducation. C est d ailleurs sur les recommandations du professeur de Harvard que le MIT (Massachusetts Institute of Technology) empruntera son nom[réf. nécessaire], en lieu du "School of Industrial Science" comme originellement prévu dans le projet du fondateur, mais aussi, de nombreuses orientations pédagogiques qui en feront un des centres de recherches technologiques les plus performants au monde (dans le domaine de la communication, de l informatique et aujourd hui de la robotique et de l intelligence artificielle).

Le mot technology ne désignait pas pour Bigelow simplement les arts utiles mais suggérait en fait la convergence à restaurer à l’aube de la révolution industrielle entre les arts (tekhnê) et la science (logos): une convergence compromise alors par l angoisse naissante d une impossible articulation des savoirs scientifiques se fragmentant avec leur diversification, et des arts nécessairement enfermés dans une tradition (ce que les membres du comité des arts et sciences américain nommaient une routine empirique ). C est ainsi que les premiers usages du terme dans le sens qu en donna Bigelow précèdèrent les bouleversements techniques du xixe siècle, et que l usage du terme se répandit pendant la révolution industrielle.

Bigelow s inscrit largement dans le sillage du millénarisme technologique qui anime avec ferveur l enthousiasme scientifique et technique des nations occidentales (pour l historien David Noble, il faut remonter au moine Bénédictin Érigène promoteur d un salut grâce aux "arts mécaniques")3. Millénarisme séculier qui renvoie plus ou moins à l idée d un paradis sur terre qui s incarne désormais dans le progrès technique (idée dont la diffusion est largement redevable aux philosophies progressistes de l histoire européenne qui émergent au siècle des Lumières). L une des influences majeures de cette téléologie du progrès technique fut sans aucun doute Francis Bacon : le chancelier d Angleterre qui a initié la philosophie expérimentale, philosophie inductive qui marque une rupture fondamentale avec les approches scolastiques médiévales de la science (pour qui la nature s appréhende par le prisme des dogmes de l Église : la méthode "aprioriste"). Bacon était un fervent millénariste profondément imprégné de la rationalité puritaine (il restera anglican : fonctions obligent...).

  • Description
    Le mot technologie désigne l'étude des outils et des techniques. Ce terme se réfère à tout ce qui peut être dit à plusieurs périodes historiques particulières, concernant l'état de l'art dans tous les domaines des savoir-faire pratiques et d'utilisation des outils.
  • Detail
    Il inclut donc l'art, l'artisanat, les métiers, les sciences appliquées et éventuellement les connaissances. Par extension il peut aussi se référer aux systèmes ou méthodes d'organisation qui permettent une telle technologie, ainsi que tous les domaines d'études et les produits qui en résultent.
    L étymologie du mot technologie renvoie toujours au sens moderne, il vient du grec technología (τεχνολογία) téchnē (τέχνη), art, compétence, ou artisanat et -logía (-λογία), l étude de quelque chose, ou d une branche de connaissance d une discipline1. Le Petit Robert indique que le mot est emprunté en 1656 au grec tardif tekhnologia « traité ou dissertation sur un art, exposé des règles d un art », de tekhnê et logos. La notion a ensuite été utilisée en 1772 par un physicien allemand Johann Beckmann. Le terme peut soit être appliqué généralement, soit dans des domaines spécifiques, par exemple : technologie de construction, technologie médicale, ou la technologie de l état de l art.
  • Remarques
    C'est semble-t-il un professeur de Harvard, Jacob Bigelow, qui aurait pour la première fois systématisé l usage du mot technology en anglais dans son ouvrage Elements of technology (1829)2. Botaniste et professeur à la chaire Rumford de Harvard consacrée à l application de la science aux arts utiles (useful arts), Bigelow est reconnu par certains historiens américains comme l initiateur de la technocratie[réf. nécessaire]: appelant à une véritable fusion entre les arts et la science, il réfute les savoirs fondamentaux qui ne s’articulent pas avec une pratique concrète et parallèlement les techniques (les arts dans les mots de l époque) qui s’inscrivent dans une tradition sans le recours systématique au savoir scientifique. En appelant à une sectorialisation accrue des savoirs scientifiques et une répartition scientifique des tâches dans le domaine du travail, il va fournir à la société capitaliste américaine bientôt en expansion un véritable modèle d’éducation. C est d ailleurs sur les recommandations du professeur de Harvard que le MIT (Massachusetts Institute of Technology) empruntera son nom[réf. nécessaire], en lieu du "School of Industrial Science" comme originellement prévu dans le projet du fondateur, mais aussi, de nombreuses orientations pédagogiques qui en feront un des centres de recherches technologiques les plus performants au monde (dans le domaine de la communication, de l informatique et aujourd hui de la robotique et de l intelligence artificielle).

    Le mot technology ne désignait pas pour Bigelow simplement les arts utiles mais suggérait en fait la convergence à restaurer à l’aube de la révolution industrielle entre les arts (tekhnê) et la science (logos): une convergence compromise alors par l angoisse naissante d une impossible articulation des savoirs scientifiques se fragmentant avec leur diversification, et des arts nécessairement enfermés dans une tradition (ce que les membres du comité des arts et sciences américain nommaient une routine empirique ). C est ainsi que les premiers usages du terme dans le sens qu en donna Bigelow précèdèrent les bouleversements techniques du xixe siècle, et que l usage du terme se répandit pendant la révolution industrielle.

    Bigelow s inscrit largement dans le sillage du millénarisme technologique qui anime avec ferveur l enthousiasme scientifique et technique des nations occidentales (pour l historien David Noble, il faut remonter au moine Bénédictin Érigène promoteur d un salut grâce aux "arts mécaniques")3. Millénarisme séculier qui renvoie plus ou moins à l idée d un paradis sur terre qui s incarne désormais dans le progrès technique (idée dont la diffusion est largement redevable aux philosophies progressistes de l histoire européenne qui émergent au siècle des Lumières). L une des influences majeures de cette téléologie du progrès technique fut sans aucun doute Francis Bacon : le chancelier d Angleterre qui a initié la philosophie expérimentale, philosophie inductive qui marque une rupture fondamentale avec les approches scolastiques médiévales de la science (pour qui la nature s appréhende par le prisme des dogmes de l Église : la méthode "aprioriste"). Bacon était un fervent millénariste profondément imprégné de la rationalité puritaine (il restera anglican : fonctions obligent...).

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